Littérature comparée nouvelle deuxième cours
Conte de de Chaucer 1387-1400
Texte inachevé. Il nous est parvenu plusieurs manuscrit tous différents notamment par rapport à l'ordre des contes présentés.
À la fin du 19e siècle, on décide de classer les contes dans une nouvelle édition selon les lieux et les dates du pèlerinage qui fait le cadre de la nouvelle. Le choix de l'organisation du recueil se fait en fonction de la progression géographique et temporelle des personnages. Adoption d'une structure progressive qui suit celle du voyage effectuée par les personnages.
Le texte est écrit en anglais moyen. Il mêle la prose et les vers mais aussi différents types de vers (octosyllabes et strophes brèves).
Comme chez Boccace, on note la présence d'un récit cadre : le pèlerinage. Les contes sont dits par une trentaine de pèlerins pour égayer la route.
Le périple démarre près de Londres et va jusqu'à Canterbury le sanctuaire de l'archevêque du 12e siècle Beket qui lors d'un conflit avec le roi est assassiné. Il est canonisé en 1173.
Grande diversité des narrateurs, différents de chez Boccace ou il existe une unité sociologique. Cette grande diversité de narrateur induit une grande diversité de point de vue sur le monde. On note aussi une grande diversité de genres : roman de chevalerie, conte de fée, mythologie ... tous les genres du Moyen-Age.
Brassage important, brassage d'un peu tous les genres qui se font à l'époque de Chaucer, mais aussi brassage social (narrateur : chevalier, meunier, cuisinier, juriste, bourgeois, mendiant, étudiant). Seul deux extrêmes ne sont pas représentés : le gueux et la haute aristocratie.
Le pèlerinage contient une dimension spirituelle affichée : idée médiévale de l'imitation du Christ, perception de la vie comme un voyage, un simple transit sur la terre. Le but étant de figurer le cheminement vers le salut de l'humanité.
Fin relative, rétraction : Chaucer (qui est un intellectuel, il a écrit de nombreux ouvrages théologiques) s'excuse d'avoir écrit cet ouvrage. Idée d'enseigner toujours en mettant en scène le mal.
La mise en scène de différents narrateurs permet à l'auteur de s'adresser à différent lecteurs (il souligne que son ouvrage est une matière pour tous les lecteurs) : "tous lecteurs se satisfera de mon ouvrage" --> libéralité au niveau de la lecture.
Prologue général et adresse particulière aux dames vertueuses. Le nom de l'auteur n'apparaît qu'à la fin . Au début le texte s'ouvre avec une galerie de portrait des narrateurs --> satire des métiers (les caractères ne sont pas finement données), ils permettent juste de lancer la machine narrative.
Deux histoires par narrateurs du chevalier au curé, ils racontent des histoires de jadis.
L'aubergiste lance le cours des récits et faits des commentaires.
Engagement dans le pèlerinage.
Les deux types de personnages que l'on ne trouve pas dans l'histoire ne sont pas représentés pour cause de réalisme, tout d'abord on ne les trouvent pas dans une auberge mais aussi d'autre part parce que l'auteur se débarrasse ainsi des questions d'actualité, il passe sous silence les inégalités de l'époque ce qui lui permet d'éviter la censure.
Deux types de structures : accumulation et pèlerinage :
Dynamique (marche), communauté de hasard (agglomération). Plus de dynamique dans la matière narrée. Orienté quand même par la salut (pèlerinage).
Deux sens : spirituel mais dimension humaine très forte aussi.
Rapport d'analogie : vision spirituelle salut et démarche du pèlerinage. Ce qui est différent de Boccace, qui représente un univers clôt et statique. Pas de progression logique, c'est l'immanence, la position de l'auteur est beaucoup plus contemplative.
Chez Chaucer : les personnages sont hybrides, fabriqués de bien et de mal. Il n'existe pas d'espace moral tranché. La vision de l'homme est contrastée, elle est plus complexe.
Critique faite à Chaucer :
Sa matière est emprunté au Décaméron de Boccace, il est accusé de plagiat, mais le font narratif du Moyen-Age est commun. C'est au niveau de la forme que se situe l'innovation (comment adapter l'histoire en résonance avec le contexte contemporain ? )
Après Chaucer le genre de la nouvelle végète. On imite Boccace.
Dès 1414 traduction française du Décaméron de Boccace et les imitations se multiplies. Le point d'appui des nouvelles est la traduction des fabliaux (fables picardes). Ce sont des récits courts au 12e et 15e siècle en vers octosyllabiques à rimes plates. Ces textes sont destinés à être lus en public. C'est en général une satire du Clergé, qui met en scène des personnages types (le cocu, la gourmande, femmes légères) ce types de récits courts est différents des exempla.
Le but des fablaux est de faire rire tout le monde, ce ne sont pas des récits édifiants. Nous avons conservé 150 fabliaux.
1461 : À la cours de Bourgogne recueil des Cents nouvelles nouvelles > C'est un récit qui met en scène des cocus et des moines paillards.
Les textes italiens passent aussi en Espagne. Mais le texte subit un coup d'arrêt, il est mis à l'index par l'inquisition en 1551.
En 1550 il n'existe pas de distinction entre nouvelle et conte jusqu'au début du 18e siècle. La seule distinction étant que la nouvelle représente une anecdote singulière plutôt récente et le conte un schéma folklorique adapté en moderne.
16e-17e siècle deuxième phase : traduction des textes italiens
Le mode de publication est différent, la nouvelle est souvent insérée à l'intérieur même d'un roman.
ex : Le Livre du courtisan de Castiglione, qui est un guide du savoir être à la cours. Au milieu des dialogues se glisse une nouvelle d'ambition littéraire qui se distingue donc du ton politique de l'ouvrage.
Définition de l'évolution
C'est une période foisonnante.
La nouvelle présente tout d'abord un registre comique le plus simple. Au fil du 16e siècle cette tonalité s'assombrit (milieu du 16e).
1530 Bonaventure du Perrier écrit dans le ton rabelaisien
Jacques Yver Le printemps 1572 : événements tragiques, sanglants et plus long commentaires de nature morale.
On note quatre cycles dans la période 1550-1615
Deux cycles italiens, un cycle français et un cycle espagnol, évolution notable du genre.
Cycles italiens
Starparola
Les nuits facétieuses 1550-1553, la traduction française date de 1560. Il introduit le merveilleux dans la nouvelle en puisant dans les contes populaires.
(Straparola terme qui évoque "parler à tord et à travers", "parler mal".
Ce recueil contient 25 textes. C'est un recueil qui reçoit un très bon accueil, trois ans plus tard une réédition augmente le volume de 48 fables. On fait 23 rééditions en un demi siècle à chacune des rééditions on augmente le nombre de textes. Mais en 1605, le recueil subit la censure ecclésiastique.
Le procédé narratif est emprunté au Décaméron. Le narration situe un palais sur une île près de Venise, où une jeune femme réunit une cours de dix jeunes filles qui se trouvent en compagnie de jeunes hommes lors du Carnaval. Pour se divertir cinq jeunes filles doivent réciter une nouvelle ainsi qu'une énigme. La dernière nuit contient 13 histoires.
Bandello
Il écrit quatre recueils de 1524 à 1573 intitulé Nouvelles qui contient 214 histoire (une d'entre elle est l'histoire de Roméo et Juliette).
Il introduit également le tragique dans ses nouvelles. Il présente un intérêt particulier pour le crime passionnel, les cas étranges.
Il vient vivre en France.
Ces nouvelles traitent de crime politique, sentimentaux, de la folie, de catastrophes, d'horreur.
C'est en quelque sorte une des premières forme de roman policier.
Bandello présente une vision pessimiste de l'humanité, il traite des passions violente de l'homme qui le dépasse, la fortune règne sans contrepartie sur les hommes dans ses récits, les hommes ne sont pas maîtres d'eux-mêmes. Il présente aussi une vision trouble du monde, sans ordre.
Le récit cadre change d'apparence. Chaque récit est précédé d'un épître (envoie, dédicace). Les récits gagnent ainsi en autonomie. Il n'existe plus de groupement thématique des histoires. Bandello présente une structure ouverte, dans une apparence plus désordonnée, discontinue.
On note le marquage de l'auteur, par les dédicaces notamment.
On trouve dans les nouvelles des débats sur les questions politiques de l'époque. On trouve une grande diversité de registre de langue qui correspond au principe de fidélité à l'histoire raconté ce qui deviendra au 19e siècle un des ressorts du réalisme. (écriture détaillée, description du particulier).
En 1560, Bandello est traduit en Angleterre. Il influence le courant espagnol.
1559 à 1615 on trouve une édition française. On fait 40 éditions en 45 ans et on augmente à chaque fois le corpus.
Remarque : la traduction française supprime les nouvelles comiques.
Au 16e siècle on remarque une évolution du léger/grivoi, du thème majeur de l'amour sur son versant gai > les guerres de religion > le genre se noirci sous l'influence de Bandello les histoires deviennent tragiques.
Bandello vit en France pendant 25 ans.
1559 Marguerite de Navarre (soeur de François premier ) Hepthaméron
Elle va puiser dans les histoires de cours pour faire son roman.
Elle revendique la manière de Boccace mais aussi de concilier les exigences de cours.
Rapport à Boccace : C'est la même forme cadre qui est utilisée : il existe un prologue et des journées. Il y a dix personnages 5 hommes et 5 femmes. Les personnages font une retraite. Le récit se déroule sur 7 journées mais dix étaient envisagées seulement Marguerite de Navarre est morte.
Différence :
Dans la nature du commentaire : les histoires sont beaucoup plus commentés
Dans la nature des histoires : thèmes très variables, du plus basique ou plus complexe, du scabreux au très sérieux. Divers aspect de l'amour. L'approche est beaucoup plus complexe.
L'amour reste le fond des histoires mais il fait l'objet d'un exercice d'observation, d'ordre psychologique plus profond.
ex : recherche entre plaisir des sens et raison, excès des passions.
Composition alternée : histoire longue, histoire courte.
Il y a quand même aussi des histoires paillardes dans le recueil de Marguerite de Navarre.
On remarque aussi une alternance entre les narrateurs masculin et féminin, ce qui nous livre une alternance de point de vue.
Différences :
Le prologue annonce deux différences par rapport à Boccace.
- Vérité absolu des histoire / se tenir à l'écart et suspecter grandement la rhétorique des gens de lettres.
- Les personnages de Marguerite de Navarre sont forcés à la retraite à cause des conditions climatiques. Ils ne peuvent pas traverser le Pô et il se réfugient donc dans une abbaye aux pieds des Pyrénées
- Chez Boccace le cadre est paradisiaque / Chez Marguerite de Navarre, le cadre est une contrainte, source de désagrément et d'ennui. C'est un lieu que les personnages n'ont pas choisi.
- Les programmes narratif chez Marguerite de Navarre sont articulés sur deux modes : Lectures pieuses le matin et l'après-midi récit d'histoire.
- Principes de l'enchâssement mis en place qui est différent de chez Boccace où les commentaires et les passages descriptifs ne se font qu'en fin de journée. Chez Boccace les transition entre les histoires sont très rapides.
Chez Marguerite de Navarre, on trouve entre chaque histoire des dialogues qui forcent le lecteur à accorder autant d'attention aux histoires qu'aux commentaires.
La composition de la journée se modifie > Eclatement de la narration.
Le lien entre les histoires se dissout et les histoires s'autonomisent alors que chez Boccace c'est la série d'histoire qui importe.
Chez Marguerite de Navarre chaque histoire est traitée comme un cas. Les commentaires suivent directement l'histoire. Ce qui traduit une volonté de compréhension sans vouloir pour autant juger.
- Inspiration de type courtoise. Marguerite de Navarre insiste sur la dignité de la femme. Le choix de coeur dans les mariages.
- Chez Marguerite de Navarre les thèmes sont libres > les journées sont bigarrées. On remarque une plus grande variété de contenu Chez Marguerite de Navarre dont l'âge et les positons théologiques des personnages sont très différentes.
- Chez Boccace présence de l'auteur dans son texte, Chez Marguerite de Navarre elle n'apparaît que dans le prologue et à la fin de la 4e journée. Elle se montre beaucoup pus discrète que Boccace.
- Chez Marguerite de Navarre on trouve beaucoup moins de descriptions extérieures, peu de descriptions d'actions ; les lieux sont seulement mentionnés. Moins de réalisme extérieur mais elle gagne en réalisme intérieur.
La réalité du monde devient une réalité du langage : le monde n'est plus donné en tant que tel mais selon les propos que l'on a dessus.
- La notion de vérité est mentionnée dans le prologue et Marguerite revendique le refus du merveilleux. Elle se pose donc en opposition au Moyen Age et à Boccace. Les histoires de Marguerite de Navarre sont empruntés à un passé récent. Elle est contre la capacité fabulatrice.
La plupart des histoires ont pour origine la cours.
La vérité que revendique Marguerite de Navarre est plus morale que factuelle. On passe du cas au modèle moral, l'exemple à suivre ou non. C'est une inflexion qui vient des problèmes de religion et qui est absente chez Boccace. Ex : pendant la matinée on fait des commentaires sur les évangiles.
Problème de l'inachèvement du recueil : Comment se seraient terminés les débats ?
Le développement aurait sûrement conduit à une conversation générale des personnages à leur façon de voir le monde de la plus pieuse (Madame Oisille : c'est elle qui pousse à la lecture spirituelle).
C'est un texte qui passe du mondain au spirituel : vers la notion de grâce divine, de destiné.
La position de ce recueil résume une tradition (qui tient du burlesque) et ouvre le genre à des développements vers le tragique et l'épaisseur psychologiques des personnages.
Heptaméron est en quelque sorte un recueil de nouvelles qui marque une transition.
EN ESPAGNE
1613 : 12 Nouvelles exemplaires Cerventès
Nouvelle impulsion du genre. Ce recueil est le signe de la naissance de a nouvelle moderne.
Le thème majeur reste l'amour, la passion.
Attention particulière au réalisme, attention extrême aux détails(être, chose, monde). Ancrage des textes dans le moment, le contexte politique, social, religieux. (Petits faits vrais)
La contre réforme codifie les rapport sociaux et notamment le mariage qui devient alors un des thèmes majeurs des Nouvelles exemplaires. (Thème de 9 nouvelles/12)
C'est un thème moteur des récits, l'auteur étudie les cas d'application des lois sur le mariage à l'époque.
Les textes sont en dialogue avec un durcissement des règles sociales.
Chaque règles permettent d'élargir les possibilités de narration sans pour autant approuver les règles. Sous couvert d'accepter les règles, Cerventès fait des suggestions à travers sont récit. C'est une question de rhétorique. Et un rapport au rire qui est présent dans le texte. Le but des nouvelles étant plus d'explorer les possibilités que de respecter la vérité.
Le réalisme tient à la discussion des normes politiques et religieuses sur le mariage.
La caractérisation des personnages est plus poussée. En parallèle avec la pensée de Descarte qui se développe alors. La notion d'individu se structure.
Complexification du sujet : Chez Cervantès le personnage A n'est pas celui pour lequel on le prend, distinction entre paraître et être (cf "le licencié de verre").
La corruption, l'hypocrisie sont des thèmes récurrents.
La passion est donnée comme plus forte que la raison, les hommes sont dominés par leurs pulsions.
Développe l'idée que la vérité n'est pas dans le monde mais dans les regards que les hommes portent sur le monde > subjectivation de la vérité.
Démultiplication simultanée du réel : interprétation du réel qui est importante pour le compréhension du monde et de la vérité.
Rapport complexe entre illusion et réel : déclinaisons de faces différentes d'un être donc problème de la vérité.
Les Nouvelles exemplaires un exemple d'une vision de la réalité.
Chaque nouvelle est caractérisée par une matière qui varie (picaresque, chevaleresque, pastoral, tous ce que l'Espagne connaît).
Succès immédiat de ces nouvelles. Elles sont traduites deux ans après leur publication (par François de Rosset), elles vont servir de modèle concurrent à Bandello en France.
Le modèle italien crée des histoires tragiques essentiellement mais le développement ultérieur en France donne des nouvelles historiques et galantes.
Pourquoi utiliser le thème du mariage ?
Car il permet d'introduire le rapport entre individu et collectivité, la question du désir individuel, de la morale, et de la fonction de la société, du politique.
Au 17e il existe différents auteurs français de nouvelles.
On cherche à développer un modèle français.
Inflexion réaliste et pessimiste : pittoresque français, intrigues contemporaines, souci de cohérence.
Evolution interne au siècle : Rosser > histoires tragiques > galanteries et amours de cour > historique (attestée par les noms des personnages et de lieux)
1650-1700 : Une vingtaine de recueil de nouvelle paraissent ainsi qu'une centaine de nouvelles solitaires. Le genre est très représenté par des femmes.
François de Rosset Les histoires tragiques 1614-1615
Tout est violent et monstrueux.
C'est un écrivain moral, il condamne les faits qu'il rapporte. Il est fasciné par ce qui est hors norme. Son style est plat il se contente de la description des faits.
Claude Malingre 1635 Histoires tragiques il se concentre sur les cas de grands personnages.
Jean Pierre Camus publie une vingtaine de nouvelle dans un recueil d'Histoires tragiques 1628-1630 : sur le modèle de Rosset ; entre fascination et morale.
Rosset Histoires tragiques
Il se greffe sur Bandello, il prolonge et amplifie le genre. Il est lu (par Sade, Barbey d'Aurévily, Nodier, Stendhal...) jusqu'à la fin du 19e siècle.
Origine des histoires : Chroniques judiciaires, faits divers. Il est dans une époque (guerre de religion) où les faits divers sanglants sont nombreux.
Le recueil est augmenté au cours des fréquentes rééditions. Même à la mort de Rosset on augmente sont texte avec des textes d'autres auteur et on retranche même quelques unes de ses propres nouvelles. Chaque réédition est différente.
Ce sont des cas "pathologiques" qui sont décrits par Rosset dans le but d'en faire une édification : appeler à un équilibre social. Le cadre moral et didactique vise à endiguer l'horreur de l'époque.
Thème central : excès, débordement mais impératif d'enseigner (catharsis) à l'image des tragédies. Il utilise l'esthétique tragique : ébranler les coeurs pour édifier. Volonté de faire passer les hommes de la servitude des passion à la maîtrise de soi.
La hantise de Rosser vient du fait que la civilisation n'est pas établit de façon définitive ; la barbarie ne venant pas forcément de l'extérieur mais se tenant au contraire à l'intérieur même de l'homme.
Les personnages de Rosset sont bien souvent dépossédés de leur humanité. Rosset ne comprend pas de même que cette conduite n'a pas de sens.
Il envisage cependant des explications :
En général il envisage le diable mais aussi une autorité paternelle absolue (Histoire de la Folie de Foucault). La loi qui confère au père le pouvoir absolu sur le reste de la famille aboutit à l'écrasement du désir personnel qui revient (retour du refoulé) de façon incontournable et crée des conflits, des horreurs.
Rosset envisage une troisième cause : la fatalité
Position de Rosset par rapport à l'ordre social :
Les valeurs nobilaires sont en crise. Rosset célèbre le roi comme facteur d'ordre. Pas de remise en question de l'ordre établit. Il prétend même conforter le pouvoir royal par ses histoires qui font peur.
Thème de l'ambition :
plan politique : conspiration
plan individuel : sorcellerie, pacte diabolique
plan religieux : transgression de l'autorité divine par les athées
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