dimanche 9 mars 2008

Linguistique-Cas particulier des sigles et des acronymes

Cas particulier des sigles et acronymes

La siglaison
Elle consiste à e retenir que les lettres ou les syllabes initiales de mots composés (bréviation composée)
ex : HLM (Habitat à Loyer Modéré)
Hi-fi (High Fidelity)

Les acronymes
Un sigle où on donne aux lettres leur valeur habituelle et non en épelant.
ex : SIDA, ONU

Certains sigles ou acronymes vont ensuite être des bases pour obtenir des mots dérivés.
ex : Capes --> un capessien
CGT --> un cégétiste

L'abréviation
A côté de l'abréviation composée on distingue deux types d'abréviation :
L'apocope : qui tronque la fin du mot ex : auto ou cinéma
et
L'aphérèse qui tronque le début du mot ex : autobus ou omnibus > bus

Ce processus d'abréviation touche fréquemment les mots recomposés
ex : métro(politain), stylo(graphe), stylo(feutre)
On va recomposer les mots à partir d'abréviations
ex : cinéphile


L'emprunt et la francisation des emprunts
L'emprunt s'effectue avec des langues en contact.
ex : "redingote", qui vient de l'anglais au début du 19e siècle, de la mode du dandy. Au départ le mot anglais était "riding-coat". Le mot "coat" avait été pris au français "cotte de maille" durant la guerre de Cent ans.
ex : flirt
qui vient en fait du français "compter fleurette"
ex : tennis
qui vient de l'impératif de tenir en ancien français
ex : le desport de l'ancien français qui veut dire loisir puis pris par les anglais pour faire "sport"
ex : le shampoing > shampoiner
ex : clebs mot arabe clebar
ex : senario, mot italien senarii ou sénarios au pluriel

Certains mots vont se spécialiser, d'autres au contraire dont le sens va s'élargir. Le mouvement sémantique est très important.

ex : "purge" et "saignée"
Le sème traitement médical est mort et on va réutiliser les mots pour des pratiques d'ordre politique ou militaire. Réutilisation des mots qui ne font plus assez de sens.


La dérivation parasyntaxique
Le fait d'obtenir un mot à partir d'une base à la fois simultanément préfixée et suffixée.
ex : encarter (faire agréer quelqu'un à un parti) ou raccourcir

La dérivation inverse ou régressive
Le fait d'obtenir un mot nouveau en supprimant un élément de la base.
ex : épargne déverbal d' épargner
ex : embarras déverbal d'embarrasser
ex : conserve déverbal de conserver
ex : tranche déverbal de trancher

La dérivation impropre ou convertion
Changement de catégorie grammaticale d'un mot pour créer un mot nouveau.
ex : "suivant" participe présent de "suivre" devinent une préposition
ex : "bref" adjectif devient un adverbe
ex: malgré avant signifiait de "mauvais gré" il est devenu une préposition


Conclusion :
Les français sont des fétichistes de l'orthographe. Ce qui freine l'intégration des mots d'emprunt. La langue est toujours en mutation.
300 mots au moins par ans qui sortent et entrent dans le dictionnaire.
Le lexique c'est un brassage perpétuel.
Certains mots anciens sont remis au goût du jour.
ex : "fusée" avant il désigné la quantité de laine que pouvait contenir un fuseau.

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